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La Base du Bien-Être

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En tant qu’être humain, il existe des mécanismes internes que nous partageons tous. Ces mécanismes, nous leur donnons des noms, des étiquettes, tels que pensées, croyances, émotions ou sentiments. Nous parlons du mental, du cœur, de la raison ou de l’intuition. Tous ces termes nous sont bien utiles lorsqu’il s’agit de parler de nous. Et c’est grâce à ce vocabulaire aujourd’hui que je vais vous exposer ce que, selon moi, est à la base du bien-être de tout un chacun. 

La tête refuse d'écouter le cœur

La tête et le coeur 

Il y a comme deux parties en vous, la tête et le cœur. La tête, surnommée aussi par “le mental”, dirige la plupart de vos activités conscientes. C’est elle qui organise, planifie, exécute. Elle s’associe plus volontiers à l’égo et à votre sentiment du “Je suis”, de votre personnalité. 

Pendant ce temps, coexiste une partie tout aussi valide de votre être : le cœur. Représenté maintes fois par sa symbolique ❤️, il est associé à des choses plus intimes et personnelles, tels que les sentiments, l’intuition ou les émotions, et se situe dans la région de la poitrine.

Ces deux parties sont censées fonctionner main dans la main, en harmonie, mais dans les faits, c’est rarement le cas. Si enfant vous laissiez vos sentiments ou émotions s’exprimer librement, adulte, vous avez appris à ne plus laisser transparaître autant votre sensibilité. En vous identifiant de plus en plus à la partie intellectuelle, il est peu à peu devenu difficile d’exprimer, voire même de ressentir, ce que dit votre cœur. 

La tête refuse d'écouter le cœur

C’est comme si votre tête vous servait de refuge ou de rempart contre vos propres sentiments. Votre raisonnement cartésien vous sert d’excuse et défense contre ces parties plus mystérieuses et inexpliquées de vous-même. Vous accordez peut-être du crédit à vos émotions ou à votre intuition de temps à autre, mais la plupart du temps, c’est le monde “factuel” qui occupe toute votre attention. Il découle d’une telle attitude un déséquilibre. Vos pensées se font trop présentes, trop pesantes, votre focalisation est trop sur le FAIRE, et pas assez sur l’ÊTRE.

La tête refuse d'écouter le cœur
La tête refuse d'écouter le cœur

En conséquence, vous vous sentez confus, stressé, perdu. La qualité de votre sommeil diminue. Vous avez du mal à vous poser et à mettre au clair vos idées. Vos sentiments sont floues et il vous est difficile de savoir ce que vous voulez.

 

Tout cela est normal, tout cela n’est que le fruit de votre éducation, du monde dans lequel vous êtes né et avez grandi. Que vous le vouliez ou non, vous êtes perméable à votre environnement, et tout particulièrement à ce qu’on été vos parents. Il ne sert donc à rien de vous blâmer pour ce que vous êtes actuellement, car tout comme vos parents avant vous, vous avez fait de votre mieux avec ce que l’on vous a donné. 

La tête refuse d'écouter le cœur

Le rôle de vos émotions

 

Lorsque vous comprenez, souvent par la force des choses, l’importance de l’ÊTRE, vous en venez à considérer avec plus d’attention vos émotions. Elles jouent un rôle essentiel dans votre bien-être, et les ignorer constamment revient à être une bombe à retardement.

 

Vous pouvez voir vos émotions comme une communication de vous à vous, du cœur à la tête. La tête pense, et le cœur réagi à cette pensée : 

  • Je me sens bien aujourd’hui, je suis en pleine forme” ➡️ sentiment de bien-être, de force ou de vitalité. 
  • Mince pourquoi j’ai dit ça, n’importe quoi, qu’est-ce qu’il va penser de moi ?” ➡️ sentiment de doute désagréable. 

 

Vos émotions sont une expression de votre être, sans pourtant être vous. Vous n’êtes pas votre colère, ni plus que votre tristesse. Ces émotions ou sentiments ne font que passer, ne font que vous traverser. Vous êtes le réceptacle de ces émotions, l’espace capable de les accueillir et de les ressentir. Faire cette distinction est important, cela vous permettra de commencer à vous en détacher.

 

Vos émotions sont donc un retour d’information sur ce que vous pensez, ce que vous croyez. Une pensée concernant le futur peut faire naître une angoisse. Cette angoisse vient vous signaler la présence d’une peur : peur de manquer, peur de l’inconnu, peur de ne pas maîtriser ce qu’il va se passer…

 

Si l’angoisse n’avait pas été là, vous n’auriez pas pris conscience que votre raisonnement se basait sur une peur, vous n’auriez pas perçu que votre façon de penser était biaisée. L’émotion vient donc vous signaler qu’une croyance joue contre vous, qu’une pensée vous limite dans votre joie de vivre. 

La tête refuse d'écouter le cœur

Ainsi, l’émotion est tel un système intégré, qui vous aide à ne pas vous enfermer dans une réalité étroite et souffrante, bâti sur des peurs et d’anciennes douleurs. De part sa force et sa capacité à vous bousculer, elle vous incite à reconnaître vos limites et à les transcender.

Maintenant, dans la pratique, la tête aime faire cavalier seul. Elle a tendance à ne pas être à l’écoute des émotions qui se déroulent sous la surface de ses pensées. Elle fait la sourde oreille, et se ment régulièrement à elle-même. En conséquence, le cœur est obligé de stocker à l’intérieur tout un tas de ressentis. Dans le temps, il y a une accumulation qui finit par peser très, très lourd…

La tête refuse d'écouter le cœur

Mais pourquoi ressentons-nous des choses désagréables comme le stress ou l’angoisse ? Parce que les émotions dîtes “négatives”, sont l’expression de douleurs encore en processus d’accueil, de digestion ou de guérison. Par exemple, vous pouvez vous mettre en colère quand les choses ne vont pas dans votre sens, et cette colère exprime un sentiment d’impuissance encore dormant (non reconnu, non conscientisé). À travers l’émotion, votre cœur parle, il vous indique qu’une sensibilité, une blessure, demande votre attention. 

De la peur à l’amour 

 

Si l’amour s’apparente à l’acceptation, à l’ouverture, au lâcher-prise ou à l’abandon, la peur quant à elle est synonyme de fermeture, de refus, d’attachement et de possession. Si vous avez peur de quelque chose, par exemple, peur de tomber malade, c’est que d’une certaine manière, vous refusez de vivre cette chose ou ce scénario dans votre vie

 

Comprenez que la peur tire sa force et  puissance de votre positionnement interne, de votre refus. Plus vous refusez, plus elle a de l’emprise sur vous, plus vous lui dites non, plus elle vous vampirise, et plus vous vous sentirez à la merci de vos émotions telles que l’anxiété, l’angoisse, le stress ou la colère. 

La tête refuse d'écouter le cœur

La peur dans son essence, est une illusion. La peur est un mensonge, un écran de fumée auquel, temporairement, vous croyez. Par exemple, vous n’avez pas reçu assez d’amour étant enfant, vos besoins n’ont pas été entièrement satisfaits. Cela vous a heurté, et de cette douleur est née une peur. Peur de ne pas être assez, peur de ne pas être à la hauteur. Cela laisse en vous un sentiment de “Je ne mérite pas”, des croyances au péché ou à la culpabilité. Tout cela n’est pas la vérité, mais en attendant, c’est ce que votre douleur précédemment ressenti vous amène à penser : “Si l’on ne m’aime pas comme je sens que je le devrais, c’est que je ne dois pas en être digne, je ne dois pas le mériter…”. Une fois adulte, ces croyances gouvernent vos choix et vos actions. Vos rêves se font plus petits, et votre joie limitée…

Puisque la peur est un refus, pour s’en libérer, il n’y a d’autres choix que d’accepter l’inacceptable. Si je veux vivre en paix, je dois accepter l’idée de la mort. Il n’y a pas d’autre issue. Mais attention, il y ici une nuance importante. Accepter une idée ce n’est pas la désirer. Ce n’est pas parce que j’accepte l’idée d’être trompé, par exemple, que je désire vivre cela. Accepter, c’est simplement se mettre en paix, avec une idée, une possibilité. Et bien entendu, c’est plus facile à dire qu’à faire !

 

Pour cheminer de la peur à l’amour, des émotions désagréables aux sentiments de plénitude ou de sérénité, il vous faudra obligatoirement regarder vos peurs en face. Au début, ces peurs sont inconscientes, vous ne les voyez pas. Comme un poisson dans l’eau, vous n’avez pas conscience de l’environnement dans lequel vous baignez. Vos peurs vous sont tellement familières que vous ne les remettez pas en question, au début du moins !

 

Car votre vie quotidienne, votre chemin personnel, et vos émotions vous amènent naturellement à reconnaître la présence de certains blocages, de certaines peurs qui freinent et limitent votre joie de vivre. Lorsque le blocage n’est plus esquivable, qu’il devient si gros et contraignant que la nécessité de changement frappe à votre porte, c’est à ce moment-là que vous êtes prêt à accueillir et libérer les peurs-douleurs qui sommeillaient en vous !

Accueillir, rassurer, réconforter : la voix de la guérison intérieure

La peur n’a que faire de vos arguments cartésiens. La peur n’est pas rationnelle, elle est imperméable à votre logique. La peur se situe dans des couches affectives, et c’est par ce biais là que vous pourrez la guérir. Vos peurs expriment en réalité des besoins non reconnus, non entendus. Ce sont souvent les besoins du petit garçon, de la petite fille qui n’ont pu être comblés. Ce sont les traumas, les douleurs qui restent en suspens, attendant que vous soyez assez mûrs, assez forts pour les accueillir et les digérer, à votre façon. 

Pour aller au-delà de la peur, il faut du courage. Pour accueillir une douleur, il faut apprendre à s’ouvrir. Cela fait appel à votre volonté profonde d’aller mieux, d’être heureux. Cela demande du temps, du lâcher-prise, de la détermination et de l’acceptation. La bonne nouvelle est que tout cela se fait tout seul, du moment où vous comprenez quelle attitude adopter. 

Par exemple, vous pouvez vous mettre à pleurer devant un film, ou en chantonnant une chanson, et alors vous êtes en train de vous guérir vous-même, de laisser parler une douleur qui sommeillait dans votre cœur. Vous pouvez apprendre à formuler ce que vous ressentez, à vous ouvrir à vos proches, et là encore, vous ferez un grand chemin vers l’accueil de vos sentiments. Pour entrer dans un tel processus, il convient de ne plus avoir honte de ce que vous êtes ou ressentez, de casser cette barrière de la pudeur et de la “bienséance”, et de comprendre que le monde factuel se construit d’abord en pensées et sentiments.

L’émotion “négative” est un véhicule de votre douleur, tel un train qui mène à elle, si et seulement si vous osez monter à bord. Ici, c’est une question d’équilibre, entre l’ouverture et la fermeture, entre le : je laisse parler mon émotion, sans qu’elle ne me déborde pour autant. La respiration consciente vous sera d’une grande aide dans cette recherche. Elle vous permettra de faire de la place en vous, de ne pas bloquer le flux de vos émotions, de ne pas vous confondre avec elle, mais au contraire de le laisser vous traverser sans résistance. Elle vous aidera à évacuer les tensions qui se logent si instinctivement dans votre corps.

Si l’on compare le flux de vos émotions à un robinet qui s’ouvre plus ou moins grand, alors il y a ceux dont le robinet est bien trop serré, bien trop fermé, et il y a les autres chez qui la manette leur a échappé. Pour les premiers, le défi consiste à s’autoriser, petit à petit, à exprimer de plus en plus leurs émotions, à s’ouvrir aux autres et à eux-mêmes. Ils doivent se mettre à l’écoute de leur cœur, et faire un effort conscient pour en écouter les murmures, qui sous peu, deviendront des paroles audibles. Pour les seconds, l’ouverture est déjà présente, mais ils peinent à garder la maîtrise de leurs émotions, ils se font déborder et sont sujets à des crises d’angoisse par exemple. Il leur faudra donc respirer, et faire un effort pour laisser passer un flux convenable : ni trop, ni pas assez. 

La tête refuse d'écouter le cœur

L’amour ou la peur, une question de choix

Ultimement, l’amour et la peur se résument à un choix. Un choix simple sur le papier, mais compliqué dans la pratique. Aimer ces parties de vous qui présentent un défaut apparent, n’est pas toujours aisé. Il vous sera plus facile de le faire cependant, quand vous comprendrez que derrière ces défauts, derrière la surface, se cache en fait de l’insécurité. Derrière l’adulte fort et impassible, se cache un petit garçon ou une petite fille apeurée.

Ce que votre cœur demande, ce n’est pas d’être jugé comme il a pu si souvent l’être par le passé. Non, ce qu’il vous demande c’est un accueil dénué de tout jugement. Un accueil chaleureux et bienveillant. Un accueil doux et réconfortant. Dans le fond, tout ce que vos peurs demandent, c’est votre attention bienveillante. 

Par réflexe, lorsqu’un point sensible est touché, vous vous en prenez à l’extérieur : “C’est la faute de lui ou d’elle, c’est à cause de ceci ou de cela.” Cette attitude est bien pratique, car elle vous enlève temporairement le poids de vos responsabilités. Mais quoi qu’il arrive, vous êtes et resterez toujours responsable de votre ÊTRE et de toutes ces formes d’expressions : vos pensées, sentiments, émotions et actions. Nul ne peut vous dicter comment vous devez vous sentir, ni ce que vous avez à faire, et c’est à vous et vous uniquement qu’il revient de prendre en main ces choix.

En venant me voir par exemple, vous avez fait un grand pas dans cette direction. Celle du créateur conscient, celle de l’être qui prend bonheur en main. Selon moi, c’est une quête fondamentale, à la racine même de ce que vous êtes. En effet, quoi de plus important que d’être heureux ?

Je suis ravi de vous aider à faire un pas de plus, en sachant que chaque avancé apporte son lot de récompenses : une plus grande vitalité, une meilleure santé, une nouvelle créativité, etc…

En somme, la direction que je vous propose est celle de votre cœur, de la respiration consciente, du recalibrage de vos croyances et pensées. Je vous pousse à accepter votre situation telle qu’elle est. De ne plus vous battre contre, et d’entrer dans le moment présent, là où se situe votre joie et votre pouvoir. Je vous invite à faire des choix différents, à passer du jugement au réconfort, de la critique à l’encouragement. Je vous demande de laisser tomber votre croyance au péché, et de ne plus entretenir votre culpabilité. Je vous pousse à reconnaître que, parfois, vous ne savez pas. Votre vie est pleine de mystère et face à cet inconnu, vous ne pouvez que lâcher-prise, abandonner votre besoin de contrôle et faire de plus en plus confiance à la vie, à votre élan, à votre chemin, à votre intuition et à votre direction…

Portrait Jean-Philippe BACH

Article rédigé par Jean-Philippe BACH

Hypnothérapeute à Léojac, (7min de Montauban). 

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